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Restauration archéologique. |
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La
conservation et la restauration des objets archéologiques en métal
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Une
conférence de M.Bruno BELL,
conservateur-restaurateur
d’objets
en métal.
Commençons
par définir le vocabulaire que nous utilisons : Tout
le monde a sans doute déjà remarqué que les objets archéologiques en
métal qui nous parviennent sont parfois méconnaissables et le plus souvent
très différents de ce qu’ils étaient au moment de leur utilisation. |
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1-Corrosion
du plomb
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2-Corrosion
d'une chaînette de laiton
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3-Traces
de polissage sur une lame de couteau
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Les
conditions qui déclenchent la corrosion sont l’humidité et la présence
d’oxygène.
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4-Restes
de cuir au revers d'une plaque de boucle
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5-Reste
de textile au revers d'une plaque de boucle
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Fibule
de la rue du Mûrier restaurée
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Quels
sont les objectifs du restaurateur ? Comment
travaille-t-on ? Nous
utilisons trois grandes familles d’outils : La technique la plus utilisée est
le dégagement mécanique par abrasion. En effet, la succession des couches
de corrosion sur un objet est significative de leurs positions par rapport
à la surface de la pièce. Il convient d’abraser les produits de corrosion
qui sont au-dessus et conserver ceux qui se trouvent au-dessous. Comme
nous l’avons vu, la surface de l’objet est prisonnière de la corrosion
et nous devons mettre à jour non pas la surface actuellement métallique,
certains objets sont entièrement minéralisés, mais la surface de l’objet
au moment de son abandon. Cette surface porte toutes les informations
qui nous intéressent : forme, décor éventuel, traces d’utilisation.
Seule l’abrasion mécanique permet de retrouver précisément cette surface
en observant les différences de couleur, de dureté ou de densité. C’est
ce qui explique qu’un objet restauré aura une couleur différente du
métal d’origine : noir ou brun pour le fer, vert ou rouge pour
les alliages à base de cuivre : bronze ou laiton. (Photo 7) Ce
type de nettoyage permet aussi de conserver les traces des matériaux
fossilisés.
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6-Mise
en évidence de la technique de restauration d'une plaque-boucle
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7-
Monnaies avant et après restauration
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Les
travaux du restaurateur doivent être consignés dans un rapport, plus
ou moins complet et complexe, qui reprend les techniques et les produits
utilisés. Si un traitement doit être repris ou complété ultérieurement,
ce rapport doit permettre de savoir ce qui a été fait pour ne pas utiliser
un produit ou une technique contradictoire. Ce rapport note aussi toutes
les observations que nous faisons sur l’objet au moment où nous travaillons
dessus. En effet, lorsque l’on passe plusieurs heures à regarder un
objet, parfois les yeux sur une loupe, on voit beaucoup de détails qui
serviront aux chercheurs : traces d’usage ou techniques de fabrication. |
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Plaque-boucle
damasquinée de la tombe 116 de la rue du Mûrier avant et
après restauration - Longueur totale 16,5 cm
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